La Dreamcast a 10 ans [Video]





Septembre 1999, j'emménageais dans mon petit studio parisien, première sensation de liberté loin de l'emprise parentale, et mon voisin un pré-geek chevelu, rouquin de surcroît, m'a aimablement prêté la bête version japonaise of course. 

La Dreamcast. En gros tout était dit dans son nom et lors de ma première partie de Sonic, mes yeux se sont tout simplement écarquillés sous la profusion de couleurs, la profondeur des décors et la sensation de vitesse démultipliée. J'ai alors passé des nuits et des weekends sous l'influence de Shenmue ou en à me prendre pour Sengoku sur Power Stone ou Cervantes sur Soulcalibur. Le design de la console et de la manette était précurseur de nos consoles chéries actuelles.

Voici donc un petit moment de nostalgie car cette console n'a pas résisté à la force de frappe de Sony et de sa PS2.

Jacques Tattoume aka Fred C.



Cela fait en effet 10 ans, jour pour jour, que la Dreamcast de Sega voyait le jour chez nous, en Europe. Un fameux 10/10/1999... A l'époque, la console révolutionnait le monde vidéo-ludique avec son modem intégré qui permettait de tâter du jeu sur l'internet 56k aux USA et 33k ailleurs. Mais aussi des graphismes bluffants pour l'époque. L'occasion de rendre aujourd'hui un hommage à une console mythique pour de nombreux gamers...

La Dreamcast eut différents noms de code avant de naître : Blackbelt, Dural ou encore Katana. Et bien d'autres encore que nous détaillons, tout comme toute l'aventure de cette fabuleuse console dans notre Podcast 28 que nous lui avons dédiée il y a quelques mois.


En Europe, la Dreamcast vit le jour il y a 10 ans jour pour jour, le 14 octobre 1999, au prix de... 1.790 francs à l'époque, soit 270€ environ. Particularité de notre version ? Un logo bleu... là où le Japon et les USA affichaient une spirale orangée. Dans la période de lancement, Blue Stinger nous bluffa à l'époque par son ambiance et sa réalisation. Ou encore Power Stone, excellent, et le non moins marrant Ready 2 Rumble Boxing ou encore Sonic Adventure ou Sega Rally Championship et évidement Virtua Fighter 3 TB. Un superbe line-up de lancement chez nous. Et je n'ai pas parlé du jeu de pingouin débile, PenPen Tricelon. Et évidemment, quelques temps plus tard, le fameux, le sublime, le meilleur jeu de combat de tous les temps sans doute aux yeux de nombreux spécialistes SoulCalibur ! Sans oublier le mythique Shenmue... mais ceci est une autre histoire.

Tout le monde se souvient du lecteur GD-Rom, et surtout du VMU (Visual Memory Unit), sorte de carte mémoire améliorée, qui faisait également office de... mini-console ! Quelle ingéniosité, à l'époque. Des milliards d'accessoires viendront ensuite compléter la ludothèque de la console, dont les fameux Maracas, le Tapis de danse, la manette Arcade Stick, le Pistolet, le Clavier et la souris, le câble pour relier deux consoles (F355 Challenge, le pied !), j'en passe et des pas forcément meilleurs.

Pourtant, cela n'a pas suffi à faire de la Dreamcast un succès commercial. Trois ans plus tard, c'en était déjà fini. Dire qu'aujourd'hui encore, de par sa facilité de programmation, des titres indépendants (ou pas), continuent de sortir au Japon...

Source Gameblog.

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